Qui sommes-nous ?

On connaît François d’Assise, ce jeune bourgeois qui inaugura au 13ème siècle en Italie une nouvelle façon de suivre le Christ dans la radicale désappropriation. Touchée, Claire quitta les privilèges de sa noblesse pour traduire en mots de femme cet idéal.

De multiples fondations et réformes ont contribué au cours des siècles à enrichir la famille franciscaine ; pour résumer, disons que nous en sommes une branche féminine et contemplative.

Où sommes-nous ?

Un autre noble converti, Mr Jacques Wallier, soucieux de ne pas laisser de postérité, décida sur le conseil d’un ami Capucin d’ériger un Monastère où seraient toujours célébrées les louanges de Dieu. Il choisit avec soin la colline de Montorge, juchée entre la Vieille Ville de Fribourg et les falaises de la Sarine.

 

Notre grand jardin nous ouvre tout naturellement à la louange du Poverello, pour qui toute créature devenait fraternelle.

  

Que vivons-nous ?

Notre quotidien, comme celui de tout consacré, se tisse de liturgie, ce dialogue du Christ et de Son Eglise. Dès l’aurore, car il s’agit d’accueillir le Soleil de nos vies, et jusqu’à la tombée du jour, où tout est remis aux mains du Père, nous structurons notre temps par ces haltes. La Parole de Dieu, principalement les psaumes, les temps de méditation personnelle et l’Eucharistie quotidienne permettent à l’Esprit de féconder nos activités.

Nous nous relayons en outre 4 jours par semaine devant le Saint-Sacrement, accueillant au nom de toute l’humanité le Don de l’Amour de Dieu.

 


Nous travaillons aussi de nos mains : la confection des hosties, des vêtements liturgiques, le jardin, la cuisine, l’entretien de la maison, le soin de nos sœurs aînées…
Une petite hôtellerie offre aux visiteurs, de septembre à mi-juillet, un espace de ressourcement. Nous produisons aussi une liqueur digestive à base d’herbes médicinales, des caramels, ainsi qu’un peu d’artisanat : chapelets, bougies…

 

La vie fraternelle est un trait de la spiritualité franciscaine, assez simple et conviviale : bien que le silence soit essentiel à notre forme de vie, nous prenons quotidiennement un temps de récréation communautaire ; les repas du dimanche sont aussi l’occasion d’échanges, ainsi que les jours de fête que nous aimons beaucoup.

Historique

Dès le début, l'arbre franciscain poussa en 3 branches : Les Frères Mineurs forment le 1er Ordre et les Soeurs Clarisses le 2ème Ordre. Le Tiers-Ordre était originellement destiné aux laïcs désireux de partager cette spiritualité. On voit cependant très tôt, en 1397, surgir des communautés de Tertiaires sous l'impulsion d'Angelina de Marciano.

En Suisse …
C'est précisément d'une telle communauté, elle-même issue des Béguines, que naquit en 1591 à Pfanneregg la réforme du même nom. Mère Elisabeth Spitzlin, aidée par un Capucin, le Père Louis de Saxe, restaura dans son Monastère la forme primitive de joie et de pauvreté franciscaines. Le rayonnement fut tel que les fondations se multiplièrent. Actuellement, la Fédération Ste Claire regroupe 12 Monastères.

La 1ère Sainte de Suisse , Soeur Maria-Bernarda Bütler, vécut 21 ans au Couvent d'Altstätten avant de fonder en Colombie une Congrégation Franciscaine encore active aujourd'hui.

A Fribourg...
La seule implantation en Terre Romande fut érigée en 1628 par Mr Jacques Wallier.

 

Après une vie au service des déshérités, il fut enterré au Couvent des Capucins tandis que sa femme devint religieuse à Montorge.

… et en Afrique
En 1965 démarrait l’aventure de la Fondation au Tchad. Aujourd’hui réparties dans 5 diocèses et actives dans diverses tâches apostoliques, les Sœurs Franciscaines de Donia sont reconnues depuis 2012 comme Congrégation Diocésaine. Les Franciscaines de Donia ont fêté en 2015 le Jubilé des 50 ans de leur fondation!

Pour en savoir plus : Historique de la fondation des Soeurs franciscaines de Donia